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Réduction de surprime d’assurance lié à un diabète

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Geoffroy Roques, courtier en assurance emprunteur

Mis à jour le 11 octobre 2024

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Nous voyons aujourd’hui une étude de cas qui concerne les emprunteurs diabétiques qui subissent des surprimes lors de la mise en place de leur assurance de prêt immobilier.

Ces majorations tarifaires peuvent la plupart du temps être réduite et parfois de manière importante.

Que vous déclariez votre diabète sur une assurance de prêt d’un groupe bancaire ou bien chez un assureur alternatif, les leviers seront plus ou moins important.

Courtier spécialisé en assurance emprunteur, nous traitons régulièrement cette problématique avec des méthodes qui peuvent carier suivant si vous êtes diabétique de type 1 ou de type 2.

Nous vous ferons part de nos remarques à chacune des étapes du dossier afin de voir comment votre propre situation pourrait être traitée.

Vous comprendrez ainsi notre réflexion globale, le type d’intervention que l’on peut effectuer et les résultats qui en découle.

En l’état, il s’agit là d’un emprunteur atteint d’un diabète de type 1 et âgé de 48 ans. il nous a contacté via notre site, voyant que vous étions spécialisé dans la recherche d’assurance emprunteur avec risques aggravés de santé.

Vous souhaitez souscrire votre assurance emprunteur ou changer de contrat ? Vous souhaitez être accompagné et conseiller par un courtier spécialiste de l’assurance de prêt ?

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Les étapes pour baisser la surprime d’assurance d’un emprunteur diabétique

La simulation de prêt immobilier transmise par la banque pour connaître le tarif initial

On observe que le taux de prêt est intéressant mais que le TAEG (taux annuel effectif global) est déjà bien augmenté par le tarif d’assurance avant même la prise en compte du questionnaire santé.

Le taux d’assurance de la banque est de 0.50%

A notre niveau et pour le même client nous avons nombre d’offre de 40 à 50% moins élevée.

Au vu du tarif de base et de la majoration moyenne sur les emprunteur diabétique de type 1, il est quasi certain qu’une fois que la compagnie d’assurance de sa banque lui aura donné ses conditions de garanties et de surprime le conseiller bancaire va le contacter afin d’indiquer que le prêt est refusé pour dépassement de taux d’usure.

 

Les démarches du client et de la banque pour être informé des étapes et de la décision de l’assureur 

La demande d’assurance initiée auprès de sa banque date de plus de 3 semaines et il n’a toujours pas de retour. Entre temps il a dû fournir des informations complémentaires en lien avec son diabète (visite chez son médecin pour remplir un questionnaire en lien avec la pathologie déclarée).

Il a entamé un dossier d’assurance auprès d’une compagnie extérieure qui après lui avoir demandé une série d’examen de  base (en lien avec son âge et le montant des capitaux à assurer) comme des analyses de sang et une visite médicale s’est aperçu qu’il été diabétique. Dans un second temps, lui sont demandées des précisions sur son diabète avec une nouvelle visite chez son médecin.

Cette compagnie d’assurance vient de lui indiquer que les garanties ITT été refusé alors que son banquier lui avait bien précisé qu’il fallait des garanties conformes aux exigences de la banque sinon l’assurance en délégation et le prêt ne pourraient être accordée.

N’ayant aucune certitude d’avoir son accord d’emprunt ni aucune idée du budget qui va lui être annoncé par sa banque pour la partie assurance emprunteur le client décide de nous contacter.

 

Les trois objectifs fixés concernant l’aspect tarifaire et les couvertures du contrat 

D’ordre général un emprunteur diabétique doit tendre vers trois objectifs :

  • Obtenir toutes les garanties d’assurance demandées par la banque : décès PTIA IPT ITT
  • Réduire au maximum sa surprime car elle est systématique chez les diabétiques de type 1
  • Être couvert pour son diabète car le client emprunte seul et souhaite de ne pas avoir d’exclusion en lien avec sa maladie
  • Eviter le dépassement du taux d’usure car au vu de l’âge de l’emprunteur et de sa durée d’emprunt, c’est un risque

En 2h de temps tous les éléments nécessaires à la prise d’une décision par un médecin conseil sont en compagnie d’assurance. Il ne lui sera pas demandé d’information complémentaire.

Grâce à notre outil interne et à la connaissance des systèmes informatiques des différents assureurs, nous lui économisons 3 jours de délai. Il n’aura pas non plus à fournir de nouveaux examens.

Ce sont donc 10 jours de gains de temps qui vont rapidement devenir utile.

Les dossiers ayant été soumis à des compagnies d’assurance ayant une maitrise du diabète les retours se font sous 48 à 72h.

Comparer les tarifs

Les conditions d’assurance (surprimes exclusion) de notre emprunteur diabétique

Compagnie Prix sur la durée du prêt Taux d’assurance Garanties accordées / refusées Spécificités
 

Compagnie 1

 

33 749€

 

0.37%

 

Décès PTIA

Majoration de 100% de refus total ITT
 

Compagnie 2

 

37 102€

 

0.40%

 

Décès PTIA

Majoration de 100% de refus total ITT
 

Compagnie 3

 

53 069€

 

0.58%

 

DC PTIA IPT ITT

Majoration de 75% en décès PTIA et exclusion de toutes maladie sur les garanties ITT
 

Compagnie 4

 

67 967€

 

0.74%

 

DC PTIA IPT ITT

Majoration de 125% sur toutes les garanties mais aucune exclusion

Les compagnie 1 et 2 sont rapidement écartées car elles ne contiennent pas les garanties demandées par la banque.

Après échanges avec le client celui-ci me confirme qu’il préfère la compagnie 4 car cela lui permettra d’être couvert correctement sans risque de ne pas être pris en charge en cas de maladie.

Nous l’incitons rapidement à proposer cette solution à la banque car les délais pour la signature chez le notaire se réduisent. Par expérience nous savons qu’avec un budget assurance de 46000€ dans sa banque il ne sera jamais accepté avec un prix inférieur au vu de son déclaratif de santé.

De plus les banques mettent systématiquement du temps pour analyser l’équivalence de garantie avec la délégation d’assurance. Nous lui indiquons donc par habitude que sa banque risque de lui poser des difficultés s’il attend le dernier moment. Le client nous nous croyant pas sur parole préfère attendre, son banquier lui ayant précisé qu’il n’y avait pas de souci pour accepter une délégation d’assurance. Tout ceci est oral et il n’y a donc aucun engagement formel de la part de la banque.

1 semaine plus tard les conditions d’assurance de la banque sont annoncées.

Les voici :

101 210€ d’assurance soit 54942€ de surprime qui s’ajoute au 46000€ de prix de base.

Réaction de son conseiller bancaire ???

Il faut signer car il n’est plus possible de choisir une autre assurance. Les délais sont brusquement devenus trop court. Il était soi-disant impossible de faire étudier le contrat concurrent tant que la compagnie d’assurance de la banque n’avait pas fait de retour sur le dossier.

Le client est maintenant sous pression et constate la réalité que nous lui avions exposé en amont :

  • Bien qu’il puisse de par la loi Lagarde choisir son contrat la banque indique qu’elle ne peut lui garantir un délai de traitement assez rapide et qu’il faut 15 jours pour avoir un retour du service assurance
  • Bien qu’il y ai 33 000€ de budget assurance en moins pour le client la banque souhaite faire sa marge et sait qu’elle est maintenant en position de force car elle tient le client sur le délai.
  • Le conseiller bancaire indique au client qu’il faut signer mais n’a pas réalisé que le prêt serait refusé pour dépassement de taux d’usure (le conseiller bancaire vend / le service d’édition de prêt constate les chiffres)

Le client ne sait maintenant plus quoi faire alors qu’une semaine plus tôt il n’y aurait pas eu de souci et aucune pression. En jouant la carte de la banque il est maintenant quasi certain qu’il va faire une mauvaise opération ou va avoir un problème sur les dates de passage chez le notaire.

Les conseils de la banque à ne pas suivre si vous souhaitez réduire votre coût d’assurance emprunteur

Signez avec nous et vous changerez d’assurance emprunteur ensuite.

Il s’agit du « conseil classique » du conseiller bancaire qui pour se faciliter la tâche décharge la partie administrative complémentaire sur le client car c’est ensuite celui-ci qui devra faire le nécessaire auprès des services assurance emprunteur de la banque. N’imaginez pas que c’est simple, c’est un métier à part entière.

Dans le cas présent cela ne change pas le problème puisque pour résilier l’assurance du prêt encore faut t’il avoir son prêt et ne pas avoir de refus pour un taux d’usure dépassé.

Par expérience nous indiquons donc la marche à suivre au client pour que celui-ci puisse obtenir dans un délai très rapide un accord sur la délégation d’assurance que nous lui avons trouvé.

Après avoir appliqué la méthode indiquée celui-ci revient vers nous 24 h plus tard en nous indiquant que la banque a donné son accord.

Le délai d’étude de 15 jours a donc été ramené brusquement à 24h.

Grâce à une analyse globale initiée dès l’origine tout avait été anticipé à notre niveau y compris cette soi-disant surprime de dernière minute.

Les points essentiels qui ont fait la différence pour baisser la surprime

Les 10 jours gagnés sur le montage des dossiers d’assurance (il fallait avoir le retour avant la banque). Sans cela le client aurait bloqué 15 jours par la banque avant que celle-ci constate le souci de taux d’usure. S’il n’y avait pas eu de souci de taux d’usure la banque aurait dans tous les cas mis la pression sur les délai et l’aurait forcé à s’engager en lui indiquant qu’il pourrait changer d’assurance ensuite. Changer peut-être, mais à quel prix ? il ne faut jamais s’engager sans avoir les conditions d’assurances du futur assureur.

Le ciblage des compagnies et des contrats. A notre niveau et grâce aux indications du client nous connaissions approximativement les surprimes qui allaient être appliquée. Nous avons ainsi pu anticiper l’éventuel souci de taux d’usure et élaborer la fourchette de prix dans laquelle nous pouvions nous situer.

Conclusion sur la réduction de surprime d’assurance pour le diabète

Ce récit issu d’un cas concret vous montre que bien au-delà de notre travail de courtier assurance emprunteur c’est l’analyse globale du dossier qui a fait la différence.

Ce client qui à la base est arrivé avec une recherche de prix plus bas aurait bien pu se retrouver avec la perte de de son bien en guise de résultat.

Grosse perte de temps avec le premier assureur qui ne maitrisait pas le montage de dossier pour un personne diabétique, manque de maitrise de son conseiller bancaire qui lui non plus le sujet du risque aggravé de santé sur un prêt immobilier. Autant d’ingrédient qui lorsqu’on les cumule entraine une issu négative à votre projet immobilier.

Ici, ce sont donc 33 000€ de gains constatés. Nous ne l’avons pas détaillé mais cet emprunteur était devenu soucieux de ses garanties une fois les explications fournies sur la couverture proposée par sa banque. Il a donc sélectionné une option de garantie complémentaire dont ne lui avait pas parlé sa banque et l’assureur précédent. Il a aussi bénéficié d’un fonctionnement plus qualitatif sur un point essentiel de son contrat.

Bien sélectionner son courtier assurance emprunteur restera donc notre principal conseil