Comment trouver une assurance prêt immobilier après un infarctus ?
Geoffroy Roques, courtier en assurance emprunteur
Mis à jour le 10 décembre 2024
Sommaire
Besoin d'une solution AERAS ?Les problématiques d’accès à l’assurance emprunteur après un infarctus sont celles parmi lesquelles nous intervenons le plus régulièrement. Obtenir son prêt immobilier alors que le droit à l’oubli ne s’applique pas et que les effets de la convention AERAS ne se ressentent pas toujours restera donc une histoire de maitrise du sujet.
Bien que votre cardiologue vous indique que l’épisode est passé et que les résultats de l’ECG soient bons, l’assureur du prêt aura une autre vision. Les conditions d’assurance ne vous seront donc pas toujours favorables et il faudra composer au mieux si vous souhaitez que votre banquier ne remette pas en cause son accord de principe.
Avant de vous en dire un peu plus, sachant que les problématiques rencontrées varieront selon votre âge, voyons ce qu’il faut savoir avant toute démarche d’emprunt :
- Si vous n’obtenez pas la couverture ITT, il y a des chances que la banque ne vous accorde pas le crédit
- Si le cumul âge, montant de surprime, fait augmenter la TAEG de votre emprunt au delà du seuil de l’usure, le prêt sera refusé par la banque
- Il est fortement conseillé de doubler la demande d’assurance bancaire avec une délégation d’assurance. Cela augmente vos chances d’obtenir les couvertures d’assurance exigées par la banque mais aussi le contrôle de la cotisation d’assurance que vous aurez à régler chaque mois
- Entre un interlocuteur calé sur le sujet de l’assurance emprunteur et un vendeur d’assurance c’est 10 000 de gain en moyenne
- Ne penser pas que la Loi Lemoine vous permettra de changer d’assurance à coup sûr après avoir obtenu votre financement
- Le médecin conseil n’évalue pas votre espérance de vie. Il a cependant une vision différente de celle de votre cardiologue puisqu’il ne se base pas sur les mêmes éléments pour effectuer son métier.
- Bien que les symptômes et vos traitements soit de l’histoire ancienne, votre infarctus sera considéré comme un risque aggravé de santé. Cela signifie étude sur mesure, un éventuel refus AERAS et des exclusions possibles.
ANTICIPER sera votre premier conseil
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L’infarctus du myocarde : une maladie cardiaque ischémique qui complexifie l’accès au crédit ?
L’infarctus, aussi appelé infarctus du myocarde, fait suite à l’obstruction d’une artère coronaire qui entoure le cœur, et peut provoquer la destruction d’une partie du muscle cardiaque. Il existe de nombreux facteurs de risque qui favorisent les maladies cardiovasculaires, tels l’âge, les antécédents familiaux, le tabagisme, le diabète, l’hypertension, le cholestérol ou le surpoids.
Après la phase aiguë, la prise en charge comprend des médicaments (bêtabloquants, antiagrégants plaquettaires, statines, IEC) et la réadaptation cardiovasculaire pour prévenir les récidives et améliorer la récupération. Un arrêt de travail d’un mois minimum est généralement prescrit.
Les complications possibles incluent l’insuffisance cardiaque, les troubles du rythme et les AVC
Des signes et symptômes de crise cardiaque confirmés lors de l’ECG
L’infarctus du myocarde aussi connu sous le nom de crise cardiaque se manifeste par un ensemble de symptômes caractéristiques. Certaines personnes, en particulier les femmes et les diabétiques, peuvent présenter des signes atypiques. Les symptômes que l’on retrouve le plus couramment sont :
- Douleur thoracique : C’est le signe principal de l’infarctus. La douleur est généralement intense, parfois décrite comme une sensation de serrement ou de pression sur la poitrine. Elle peut irradier dans le bras gauche, le dos, la mâchoire, ou même l’estomac.
- Nausées et vomissements : Certaines personnes peuvent se sentir nauséeuses ou même vomir pendant un infarctus.
- Fatigue extrême : Une sensation de fatigue intense, même sans effort physique, peut précéder un infarctus. Cela peut durer plusieurs jours avant l’apparition d’une douleur thoracique.
- Essoufflement : Une difficulté à respirer peut accompagner la douleur thoracique. Cela se produit souvent lorsque le cœur n’est pas capable de pomper suffisamment de sang pour répondre aux besoins du corps
- Sueurs froides : Une sensation de froid intense et de transpiration excessive est fréquente lors d’une crise cardiaque.
- Vertiges ou évanouissements : Un infarctus peut entraîner une chute de la pression artérielle, causant des vertiges, voire un évanouissement.
Dès lors que ces symptômes font leur apparition, la sécurité sociale recommande de contacter le 15 ou le 112 ou de se rendre aux urgences.
Vous pourrez ainsi voir un médecin qui pratiquera un ECG (électrocardiogramme) qui confirmera ou pas que les manifestions sont bien celles d’un infarctus du myocarde. En cas d’arrêt cardiaque, c’est l’utilisation d’un défibrillateur ou la pratique d’un massage cardiaque qui doit être effectué.
La problématique du risque aggravé de santé sur l’assurance emprunteur
L’infarctus peut constituer un problème pour décrocher une assurance emprunteur en vue d’obtenir un crédit immobilier, car il est considéré comme un risque aggravé de santé.
Les pathologies, comme l’infarctus, mais aussi les maladies auto-immunes, respiratoires ou les affections cérébrales, présentent une spécificité sur l’assurance emprunteur.
Être en situation de risque aggravé, cela signifie risquer de voir son taux d’assurance augmenter par des surprimes. Cela engendre aussi la possibilité que votre couverture d’emprunt soit limitée par des exclusions de garanties ou même que certaines couvertures (IPT et ITT notamment) vous soient refusées.
Vous voulez savoir si votre crédit risque d’être refusé à cause de votre infarctus du myocarde ? Vous désirez avoir des informations sur la convention AERAS, le droit à l’oubli ou l’assurance en délégation ? Vous souhaitez comprendre quelles démarches vous devez entreprendre pour avoir les garanties IPT, ITT et IPP requises par votre banque ?
Faites appel à un courtier spécialiste de l’assurance emprunteur risque aggravé pour vous aider à trouver des solutions complètes et efficaces !
Mode d’emploi pour obtenir une assurance emprunteur après un infarctus ?
Avant toute chose, il est essentiel de comprendre que les grilles d’acceptation médicales varient grandement d’une compagnie d’assurance à l’autre et que chaque banque a des exigences spécifiques. Ainsi, pour favoriser la concrétisation de votre projet immobilier, vous devez cibler les organismes et les contrats adaptés, en fonction de votre situation, des conditions du marché et de votre établissement bancaire.
C’est justement ce que nous vous proposons en tant que courtier assurance emprunteur ! Voici comment nous vous guidons quand vous avez eu un infarctus du myocarde :
Grâce à notre notre pratique quotidienne, vous ne perdez plus de temps en vain, car nous vous orientons dès le départ vers les compagnies capables de répondre à vos attentes.
De nombreuses personnes ayant eu un infarctus nous contactent dans l’urgence, car elles se retrouvent dans l’une de ces situations :
- Leur prêt vient d’être refusé pour dépassement de taux d’usure à cause de l’assurance emprunteur ;
- Elles ont reçu une lettre de refus ou un courrier d’exclusion de l’infarctus de la part de la compagnie de leur banque ;
- Elles ne parviennent pas à obtenir les garanties ITT demandées par leur établissement bancaire ;
- Leurs antécédents cardiaques ont entraîné une surprime élevée et elles veulent réduire leur taux d’assurance…
Bien entendu, dans l’idéal, il vaut mieux avoir conscience que l’infarctus peut conduire à un refus de prêt et chercher une solution par anticipation.
Les niveaux 2 et 3 de la convention AERAS en cas de refus d’assurance
La convention AERAS (S’assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) a été mise en place pour faciliter l’accès au crédit des personnes présentant des risques de santé aggravés.
Dès lors qu’un refus d’assurance est lié à votre état de santé, cette convention se met en place automatiquement sans démarches complémentaires de votre part.
Le processus se déroule en trois niveaux :
- Niveau 1 : Évaluation classique par l’assureur sur la base du seul questionnaire santé. pour un infarctus, vous passez systématiquement au niveau 2.
- Niveau 2 : Étude approfondie grâce à des documents médicaux complémentaires qui vous seront demandés par le service risque santé de l’organisme d’assurance.
- Niveau 3 : Analyse par un pool de réassureur qui étudie les possibilités d’assurance
Vous n’accèderez au niveau 3 que si vous empruntez moins de 420 000€ (plafond 2024) et finissez dans le même temps votre crédit immobilier avant vos 71 ans.
Attention, la convention AERAS n’est pas un droit à l’assurance. Les garanties décès PTIA ou encore IPT et ITT peuvent vous être refusées.
Dans certains cas l’assureur vous proposer la garantie GIS (garantie invalidité AERAS).
Notez que vous n’aurez pas le droit à l’oubli (texte complémentaire à la convention AERAS qui permet de ne pas déclarer une pathologie cancéreuse). Si vous ne déclarez pas votre infarctus dans le questionnaire santé, vous serez en situation de fausse déclaration.
Des facteurs de risques pris en compte pour déterminer les conditions d’assurance
Lorsque le médecin conseil étudie votre dossier, il prend bien évidemment en compte votre déclaratif d’infarctus. Néanmoins pour déterminer les conditions d’assurance et afin de pouvoir vous communiquer sa décision, il va aussi prendre en compte la présence de facteurs de risques.
Les principaux sont :
- L’hypertension artérielle : Lorsque la pression du sang contre les parois des artères est trop élevée, cela peut abîmer les vaisseaux sanguins et favoriser la formation de caillots.
- L’hypercholestérolémie : Un taux de cholestérol élevé, en particulier le mauvais cholestérol (LDL), contribue à l’accumulation de plaques d’athérome, composée en grande partie de lipides, dans les artères coronaires. En cardiologie, on parle d’athérosclérose
- Le diabète : Le diabète de type 2, surtout s’il est mal contrôlé, augmente considérablement le risque de maladies cardiovasculaires.
- Le tabagisme : Fumer est l’un des principaux facteurs de risque, car la nicotine endommage les vaisseaux sanguins et favorise la formation de caillots.
- L’obésité et le manque d’activité physique : Le mode de vie sédentaire et un excès de poids sont des facteurs majeurs de l’infarctus. Une alimentation riche en graisses saturées et en sucre joue également un rôle important.
Dans les comptes rendu médicaux et de suivi, le médecin conseil ira rechercher ce type d’élément. Le fait ces facteurs soient toujours présent jouera sur vos conditions d’assurance. Ainsi si votre taux d’hémoglobine glyquée a diminué ou si vous avez arrêté de fumer, cela ne peut être que positif pour votre dossier.
Quelles sont les garanties demandées par votre banque lorsque vous avez eu un infarctus ?
Pour vous octroyer un prêt pour votre résidence principale, votre banque réclamera systématiquement les garanties suivantes :
- La garantie décès ;
- La garantie PTIA (Perte totale et irréversible d’autonomie) ;
- La garantie ITT (Incapacité temporaire).
À cela s’ajoutent des exigences spécifiques de certains établissements bancaires qu’il convient de prendre en compte si vous ne voulez pas voir votre accord de principe remis en cause du fait de l’assurance emprunteur.
Dans le cas d’un infarctus, ce sont le plus souvent les garanties ITT, IPT et IPP qui sont susceptibles de poser problème et d’être refusée purement et simplement par l’assureur. Or, si vous ne parvenez pas à les obtenir, le banquier peut vous refuser le crédit.
Vous pouvez opter pour contrat individuel d’assurance de prêt en délégation.
C’est un droit qui vous permet d’assurer votre emprunt auprès d’une compagnie autre que votre organisme de crédit. Même si votre banque vous a déjà fait une proposition il reste intéressant de faire étudier votre dossier par un courtier spécialisé pour voir s’il est possible de diminuer votre surprime et d’avoir une meilleure couverture.
Quand on s’engage sur 20 ou 25 ans, optimiser le budget de son emprunt et ses garanties est loin d’être un détail ! Grâce à la Lemoine, vous pouvez même changer d’assurance dès la signature de l’offre de prêt. Donc si les conditions obtenues ne vous satisfont pas, n’hésitez pas à solliciter un professionnel de l’assurance emprunteur risque aggravé de santé.
Vers quels assureurs se tourner quand on a eu un infarctus du myocarde ?
Spontanément, votre banquier va vous orienter vers la compagnie de son établissement :
- Prédica pour le Crédit Agricole,
- ACM pour Crédit Mutuel
- Cardif pour BNP
- Assurpret pour CIC
- CNP pour Caisse d’Épargne
- Sogécap pour Crédit du Nord
- Caci pour LCL…
Vous trouverez aussi sur le marché de nombreuses compagnies qui proposent des contrats d’assurance emprunteur en délégation d’assurance, comme :
Allianz | AXA | Abeille | Generali |
Mncap | Swiss Life | Ugip | Afi Esca |
Utwin | Suravenir | Assuréa | CNP |
MACIF | MAIF | Oradea | Kereis |
Cardif | Met Life | Malakoff | Prévoir |
Securimut | Multi Impact | Bpsis | Digital Insure |
Cependant, comme nous vous l’avons expliqué précédemment, tous ces établissements ont leurs spécificités et leurs propres grilles d’acceptation. Ainsi, ils ne répondront pas forcément à vos besoins si vous avez eu un infarctus du myocarde.
Concrètement, sachez que les garanties ITT sont refusées dans 80 % des cas lorsqu’il y a un antécédent d’infarctus ! Cela signifie que 8 compagnies sur 10 ne vous proposeront pas un contrat suffisant aux yeux de votre banquier. Cela veut dire que si vous n’êtes pas guidé par un professionnel, 8 fois sur 10 vous allez entreprendre des démarches et multiplier les rendez-vous médicaux pour rien. 8 fois sur 10, vous risquez de voir votre prêt refusé à cause de l’assurance emprunteur !
Ne vous en remettez pas au hasard et contactez un courtier spécialisé en assurance emprunteur risque aggravé pour avoir toutes les chances de vos côtés. Grâce à notre large choix de contrats et de compagnies, nous pouvons vous orienter vers les meilleures solutions dès le départ !
Infarctus : quel est l’impact du questionnaire de santé sur les surprimes ?
Les éléments pris en compte pour fixer le taux d’assurance
En présence d’une maladie cardiaque ischémique, votre assureur vous demandera généralement de remplir un questionnaire spécifique en plus du questionnaire médical de base adressé à tous les emprunteurs. Sur celui-ci, il peut vous interroger sur :
- La date de votre infarctus ;
- La localisation (antérieure, postérieure, antérolatérale…) ;
- Les complications (troubles du rythme, angine de poitrine, insuffisance cardiaque…) ;
- Les interventions (angioplastie, thrombolyse, pose de stent, pontage…).
- Vos traitements médicamenteux (bêtabloquants, anti-aggrégants plaquettaires…) ;
- Les répercussions fonctionnelles (activité physique, arrêts de travail…) ;
- Les pathologies associées (diabète, artériopathie périphérique, hypertension…) ;
- Vos habitudes de vie (tabac, sport…).
Les résultats de vos examens vous seront également demandés : ECG, coronarographie, échocardiographie, radiographie du thorax, scintigraphie…
Voici un exemple de questionnaire de santé soumis aux personnes ayant eu un infarctus.
Voir exemple questionnaire santé en présence Infarctus
Parfois c’est un questionnaire sur les maladies ischémiques qui vous sera remis.
Tous les éléments indiqués dans ce document permettront au médecin conseil d’évaluer votre taux d’assurance emprunteur. Si votre infarctus a moins d’un an d’ancienneté, vous risquez un ajournement.
Des majorations variables selon la couverture souscrite
C’est seulement après avoir étudié tous ces éléments relatifs à votre infarctus que les compagnies d’assurance vont vous communiquer leur accord ou non des garanties voulues et le montant de la ou des surprimes.
Plus les informations transmises par votre médecin sont « rassurantes », par exemple dans le cadre d’un infarctus ancien avec modification des habitudes de vie et sans complications, plus nous pouvons viser une surprime minimale et un contrat sans exclusion.
Néanmoins les garanties ITT restent compliquées à obtenir et sont souvent accordées avec une exclusion des affections cardiologiques. Pour les garanties décès il y a surprime ou refus mais jamais d’exclusion.
Le côté surprime ne varie pas si il s’agit d’un infarctus silencieux que certains appelle aussi mini infarctus.
Quand un assureur estime sa surprime, il ne tient pas compte de votre espérance de vie. Ce n’est pas non plus pour cette raison que nombre d’emprunteur ont une assurance ITT refusée.
L’assureur estime les risques d’arrêt de travail ou d’invalidité sur la durée du prêt en comparaison avec une personne du même âge et sur la même durée. Si le risque est 3 à 4 fois supérieur, la garantie ITT est refusée ou il pratique une exclusion.
Les risques de décès étant moins élevé que pour les ITT, il peut faire une simple majoration. Celle si est à minima de 75% et varie selon l’ancienneté de l’épisode. Bien entendu si vous avez du diabète ou un taux de cholestérol au-dessus des normes cela complexifie les accords.
Il est donc recommandé de s’adresser à de vrais pro pour votre demande d’assurance, d’autant que selon votre niveau de revenu ou votre âge vous pourrez bénéficier du dispositif AERAS pour limiter votre surprime. Avec un ou deux bons conseils vous réduirez votre cotisation et dans le même temps passerez sous le seuil de l’usure si vous avez plus de 50 ans.
Notez que depuis le 1er juin 2022, il vous est désormais possible de bénéficier d’une assurance emprunteur sans remplir de questionnaire de santé grâce à la Loi Lemoine, dans le cas d’un prêt assuré pour moins de 200 000 € et remboursé avant vos soixante ans.
En savoir plus sur les traitements et la définition de l’infarctus
Pendant son séjour hospitalier et avant toute rééducation cardiaque, l’heure a pu être celle de la réflexion ou de la compréhension.
Comment se définit l’infarctus du myocarde ?
Lors de votre infarctus, vous avez détruit une zone plus ou moins importante de votre muscle cardiaque. Cette destruction sera irréversible si un traitement adapté n’est pas rapidement mis en place. Cette destruction est tout simplement la conséquence de l’obstruction d’une artère coronaire.
Chirurgie et prise de médicament en guise de traitement
Le traitement de l’infarctus du myocarde doit être rapide pour limiter les dégâts causés au cœur. Voici les principales options thérapeutiques disponibles :
- Le traitement médicamenteux : Dès l’arrivée à l’hôpital, les médecins administrent généralement des médicaments pour dissoudre le caillot (thrombolyse) ou prévenir sa formation. Les anticoagulants et les antiagrégants plaquettaires, comme l’aspirine, sont souvent utilisés pour fluidifier le sang et empêcher de nouveaux caillots.
- La coronarographie (intervention chirurgicale) : Cette procédure consiste à insérer un cathéter dans les artères coronaires afin de visualiser l’obstruction et de procéder, si nécessaire, à une intervention. Cela peut inclure :
- L’angioplastie : Un ballon est gonflé pour ouvrir l’artère obstruée.
- La pose d’un ou de plusieurs stents : Un petit dispositif est inséré dans l’artère pour la maintenir ouverte et permettre un meilleur flux sanguin.
- Le pontage coronarien (intervention chirurgicale) : Si l’angioplastie et le stent ne sont pas efficaces, une chirurgie de pontage peut être réalisée. Cette opération consiste à détourner le flux sanguin autour de l’artère bloquée en utilisant une veine ou une artère prélevée d’une autre partie du corps.
La prévention pour limiter les risques cardiaques
Prévenir un infarctus du myocarde repose sur l’adoption d’un mode de vie sain qui permettra de protéger votre cœur. Voici quelques mesures préventives :
- Surveiller la pression artérielle : Une hypertension mal contrôlée est un facteur de risque majeur pour les maladies cardiaques.
- Baisser votre taux de cholestérol : En modifiant son alimentation et, si nécessaire, en prenant des médicaments, il est possible de réduire l’accumulation de plaques dans les artères.
- Pratiquer une activité physique régulière : Faire de l’exercice au moins 30 minutes par jour permet de maintenir une bonne santé cardiovasculaire.
- Éviter le tabac et l’alcool : Le tabac et une consommation excessive d’alcool augmentent considérablement les risques cardiovasculaires.
Pourquoi faire appel à un courtier lorsque l’on a fait un infarctus ?
Vous voulez savoir concrètement si votre prêt va être accepté ou s’il peut être refusé ? Vous souhaitez éviter de réexposer votre situation sans cesse, de multiplier les rendez-vous médicaux ou les demandes de documents complémentaires ? Vous désirez avoir affaire à un professionnel qui maîtrise les procédures et les conditions d’acceptation d’emprunt en cas d’infarctus ? À une structure qui travaille avec de nombreuses compagnies et qui peut vraiment faire la différence ?
Au sein de notre cabinet, vous bénéficiez d’un interlocuteur unique qui connaît l’avancée de votre dossier, d’un spécialiste qui travaille quotidiennement avec des personnes qui ont eu un infarctus. Nous ne sommes pas là pour vous lister les dispositifs existants : nous sommes là pour trouver une solution concrète et parfaitement ajustée à votre situation. Nous vous offrons un accompagnement complet dès l’origine de votre projet et nous savons prendre en compte toutes les problématiques potentielles liées à votre infarctus.
Notre but : vous aider concrètement à obtenir votre prêt et à réaliser la meilleure opération en optimisant vos garanties tout en gérant efficacement la surprime.
Le mot de l’expert : Geoffroy ROQUES, gérant du cabinet et spécialiste de l’assurance emprunteur avec risque aggravé de santé
Les antécédents cardiologiques sont nombreux et les questions sur les arrêts de travail ou les opérations lors du remplissage du questionnaire santé ne laisse pas d’autre choix que de déclarer les infarctus. Que se soient pour des projet de résidence principale ou des investissements locatifs les antécédents d’infarctus posent systématiquement des problèmes pour l’obtention de l’assurance emprunteur.
Parfois ce sont les garanties ITT qui ne sont pas accordées, parfois c’est le TAEG et le taux d’usure qui sont mis en avant.
Mais tout ceci s’anticipe et avec une bonne maitrise du sujet on arrive généralement à avancer et à valider son opération immobilière.
Nombre de clients ont tendance à se dire qu’ils vont prendre l’assurance de la banque et ensuite changer dès la signature de l’offre de prêt. Ils se trompent de problématique. Si tous les éléments ne sont pas pris en compte en amont du crédit on risque le refus de prêt ou alors de partir sur des budgets d’assurance emprunteur qui resteront élevé malgré notre intervention et le gain réalisé.