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Assurance emprunteur et cancer en 2025

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Geoffroy Roques, courtier en assurance emprunteur

Mis à jour le 4 février 2025

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Chaque 4 février, la Journée mondiale de lutte contre le cancer est une opportunité pour accroître la sensibilisation à cette maladie qui touche des millions de personnes dans le monde. En cette année 2025, il s’agit aussi de faire le point sur les progrès médicaux, les chiffres, les traitements disponibles, le rôle des associations et les moyens de prévention.

Dans le cadre de nos activités de courtage assurance emprunteur (nous contacter), cette journée mondiale est également l’occasion de rappeler que des difficultés existent encore dans l’accès au crédit immobilier après une affection cancéreuse.

Spécialisé dans les risques aggravés de santé, nous ferons les points sur les dispositifs existants pour assurer son crédit immobilier ou un prêt professionnel après un cancer.

Ce que l’on sait sur le cancer en 2025

Le cancer se définit par une multiplication désordonnée de cellules anormales dans l’organisme. Ces cellules peuvent former des masses appelées tumeurs malignes, envahir les tissus environnants et se propager à d’autres parties du corps (métastases). On recense plus de 200 types de cancers, parmi lesquels les cancers du sein, de la prostate, du poumon et du côlon sont les plus fréquents.

Les chiffres à connaître

D’après l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), 19,3 millions de nouveaux cas de cancer ont été recensés dans le monde en 2020, causant près de 10 millions de décès. En France, le cancer constitue la principale cause de mortalité avec environ 400 000 nouveaux diagnostics chaque année. Chez les femmes, le cancer du sein est le plus courant, tandis que chez les hommes, c’est le cancer de la prostate.

Les chances de survie varient en fonction du type de cancer et du stade auquel il est détecté. Par exemple, pour le cancer du sein, le taux de survie à cinq ans est d’environ 85 % en France, alors que pour le cancer du poumon, il est proche de 20 %.

L’impact d’une pathologie cancéreuse sur la vie professionnelle

Le cancer affecte considérablement la carrière professionnelle des malades. En moyenne, un arrêt de travail pour cancer dure 18 mois, bien que cela puisse varier en fonction du type de cancer, de la gravité de la maladie et des traitements suivis. La reprise du travail est souvent progressive et nécessite des ajustements spécifiques.

Les différents traitements de la maladie

Les traitements du cancer dépendent de nombreux facteurs, notamment du type de cancer, de son stade et de l’état de santé du patient. Voici les principales options :

  • Chirurgie : Consiste à enlever la tumeur ainsi que, parfois, les tissus avoisinants. Ce traitement est souvent préconisé en cas de détection précoce.
  • Chimiothérapie : Utilisation de médicaments pour détruire les cellules cancéreuses. Elle peut être administrée avant (néoadjuvante) ou après (adjuvante) la chirurgie.
  • Radiothérapie : Recours aux radiations pour éliminer les cellules malignes, souvent combinée à d’autres traitements.
  • Immunothérapie : Stimule le système immunitaire pour qu’il attaque les cellules cancéreuses. Cette approche est prometteuse pour certains cancers.
  • Thérapie ciblée : Vise des anomalies spécifiques des cellules cancéreuses pour réduire les effets secondaires sur les cellules saines.

Les associations au cœur de la lutte

Les associations jouent un rôle indispensable dans le soutien aux malades et leurs proches, la sensibilisation du public et le financement de la recherche. En France, des organisations comme La Ligue contre le cancer, l’Institut National du Cancer (INCa) et Les Restos du Cœur de la Santé apportent un soutien moral, des conseils pratiques et des aides financières.

Elles organisent également des campagnes de dépistage, des collectes de fonds pour la recherche et des initiatives de sensibilisation dans les établissements scolaires, les entreprises et les communautés.

Les innovations récentes dans les protocoles thérapeutiques

La recherche médicale avance à grands pas. Voici quelques-unes des innovations récentes en ce début d’année 2025:

  • Immunothérapie : De nouvelles molécules ont été mises au point pour traiter des cancers jusque-là difficiles à soigner, comme certains mélanomes ou cancers du poumon.
  • Médecine personnalisée : Le séquençage génétique permet d’adapter les traitements aux caractéristiques génétiques de la tumeur.
  • Chirurgie assistée par robot : Plus précise et moins invasive, elle permet une convalescence plus rapide.
  • Thérapies géniques : Encore en phase d’essai, ces techniques cherchent à corriger les anomalies génétiques à l’origine de certains cancers.

La prévention : un levier majeur pour éviter la tumeur

La prévention est essentielle pour réduire les risques de développement d’un cancer. Près de 40 % des cancers pourraient être évités grâce à des habitudes de vie saines. Voici quelques recommandations pour 2025 :

  • Arrêter le tabac : Le tabagisme est la principale cause évitable de cancer, notamment pour les poumons, la gorge et la bouche
  • Réduire la consommation d’alcool : L’alcool augmente les risques de plusieurs cancers, dont ceux du foie, de la bouche et de l’œsophage
  • Adopter une alimentation saine : Consommer des fruits, des légumes et des fibres diminue le risque de cancer colorectal
  • Faire de l’exercice régulièrement : L’activité physique aide à maintenir un poids santé, limitant ainsi les risques liés à l’obésité
  • Participer aux programmes de dépistage : Le dépistage précoce des cancers du sein, du côlon et du col de l’utérus augmente les chances de guérison

La Journée mondiale de lutte contre le cancer est là pour rappeler que la prévention, le dépistage précoce et l’accès aux soins sont des leviers essentiels pour diminuer l’impact de cette maladie. En soutenant la recherche, nous pouvons espérer un futur où le cancer sera mieux compris et mieux contrôlé.

 

L’apport de la convention AERAS pour assurer son prêt immobilier après un cancer

La convention AERAS (s’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé), mise en place en 2007, est un dispositif qui facilite l’accès à l’assurance emprunteur pour les personnes présentant un risque de santé aggravé, notamment les anciens malades du cancer. Son objectif est de permettre à ces emprunteurs d’obtenir un prêt immobilier ou professionnel en bénéficiant de conditions d’assurance adaptées à leur situation médicale.

Le fonctionnement de la convention AERAS repose sur un processus d’évaluation en trois niveaux.

Au premier niveau, l’assureur examine la demande selon ses critères habituels. Si l’assurance est refusée ou accordée avec des conditions trop restrictives (surprime élevée ou exclusions), le dossier passe automatiquement au deuxième niveau pour une analyse plus approfondie, souvent réalisée par des experts médicaux.

En cas de refus ou de conditions encore trop contraignantes, le dossier est transmis au troisième niveau, appelé pool des risques très aggravés de santé, où un groupe d’assureurs spécialisés examine les demandes les plus complexes.

Pour être éligible à la convention AERAS, certaines conditions doivent être respectées.

Le prêt doit être un crédit immobilier ou professionnel, la part d’emprunt assurée ne doit pas dépasser 420 000 €, et l’échéance du prêt doit intervenir avant les 71 ans de l’emprunteur​.

Ce dispositif inclut également des mesures pour limiter les coûts d’assurance, notamment un plafonnement des surprimes pour les personnes ayant des revenus modestes. Par exemple, pour les emprunteurs de moins de 35 ans éligibles au prêt à taux zéro, la banque et l’assureur prennent en charge la majoration tarifaire​.

En cas de refus total de l’assurance, la convention impose aux banques d’explorer des alternatives telles que la caution, l’hypothèque sur un autre bien ou encore la délégation d’un contrat de prévoyance individuelle​.

La convention AERAS intègre aussi le droit à l’oubli et la grille de référence AERAS, qui standardise les conditions d’assurance pour certaines pathologies, notamment les cancers, en tenant compte des avancées médicales.

Le principe du droit à l’oubli en assurance emprunteur

Le droit à l’oubli est une mesure qui permet aux anciens malades du cancer de ne pas mentionner (sous conditions) leur pathologie cancéreuse dans le cadre d’une demande d’assurance emprunteur.

Ce dispositif vise ainsi à éviter que les antécédents médicaux ne constituent un frein injustifié à l’obtention d’un crédit immobilier ou professionnel.

Initialement, le droit à l’oubli imposait un délai de 10 ans après la fin du protocole thérapeutique pour ne plus déclarer un cancer.

Toutefois, la loi Lemoine, entrée en vigueur le 28 février 2022, a réduit ce délai à 5 ans pour les cancers et l’hépatite C, à condition qu’il n’y ait eu aucune rechute durant cette période​​.

Pour bénéficier du droit à l’oubli, plusieurs conditions doivent être remplies :

  • La fin du protocole thérapeutique (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie) doit dater de plus de cinq ans.
  • Le prêt doit se terminer avant les 71 ans de l’emprunteur.
  • Le type de prêt doit être un crédit immobilier, professionnel ou à la consommation affectée.

Si ces critères sont respectés, l’emprunteur n’est pas tenu de déclarer son ancien cancer dans le questionnaire de santé, ce qui signifie qu’il pourra obtenir une assurance sans surprime ni exclusion de garantie liée à cette maladie​. Cependant, il est important de rappeler que ce droit ne s’applique pas aux autres pathologies ni aux complications médicales survenues lors du traitement du cancer, qui doivent être déclarées.

La distinction entre le droit à l’oubli et la grille de référence AERAS est également importante.

Tandis que le droit à l’oubli s’applique après cinq ans de rémission, la grille AERAS permet d’obtenir une assurance emprunteur dans des conditions standards ou proches des standards, même si le délai de cinq ans n’est pas encore écoulé, à condition que le cancer soit listé dans cette grille​​.

Le droit à l’oubli est donc un levier puissant pour accéder au crédit quand on est un ancien malade du cancer. Il faudra cependant rester vigilant sur les conditions pour en bénéficier car il n’est pas rare de croiser des emprunteurs qui sont en situation de fausse déclaration sans le savoir.

Nombre d’intermédiaire assurance ou banque ne maitrisant pas le sujet communique sur des informations qui ne sont pas complètes et ou parfois même erronées.

 

La grille de référence

La grille de référence AERAS (GRA) est un outil qui complète la convention AERAS,

Cette grille prend en compte les progrès médicaux et définit des critères précis permettant d’obtenir une assurance emprunteur à des conditions plus favorables.

Pour un certains nombre de cancer, il est ainsi donné des surprime plafonnement ou une obligation d’accorder les garanties ITT et IPT.

La grille est divisée en deux parties :

  • La partie 1 regroupe les pathologies pour lesquelles l’assurance peut être accordée sans surprime ni exclusion de garanties. Cela concerne certains cancers du sein in situ, du col de l’utérus, du testicule, de la thyroïde, ainsi que des mélanomes de la peau, entre autres​.
  • La partie 2 inclut des pathologies qui permettent d’obtenir une assurance avec des surprimes plafonnées et des conditions proches des standards. Par exemple, les cancers du sein infiltrant, certains adénocarcinomes de la prostate, ou certaines leucémies entrent dans cette catégorie​.

Pour bénéficier des avantages de la grille de référence AERAS, il faut entrer dans le cadre de la convention AERAS. Les conditions sont donc identiques au texte AERAS de base :

  • Le prêt doit être immobilier ou professionnel.
  • La part assurée ne doit pas dépasser 420 000 € (fonction de la quotité d’emprunt garanti)
  • Le terme du prêt doit intervenir avant les 71 ans de l’emprunteur.
  • La pathologie doit correspondre strictement aux critères définis dans la grille (type histologique, stade, absence de métastases, etc.)​.

Un autre aspect important est le délai d’accès à la grille après la fin du traitement.

Par exemple, pour un cancer du sein in situ, il est possible d’obtenir une assurance sans surprime un an après la fin du protocole thérapeutique. En revanche, pour un cancer du sein infiltrant, un délai de trois ans est requis, avec une surprime plafonnée à 100 %​.

Avant même de vous pencher sur le fonctionnement de la convention AERAS, il est recommandé de consulter cette grille car elle donne un tendance sur les accords d’assurance, les refus ou les montants de surprime potentiel.

 

Le cas spécifique du cancer du sein à la CNP

Depuis le 19 mars 2024, la CNP Assurances a introduit une mesure innovante pour les emprunteurs ayant eu un cancer du sein. Désormais, ces personnes peuvent souscrire une assurance emprunteur sans surprime ni exclusion, dès la fin de leur protocole thérapeutique, qu’il s’agisse de chirurgie, chimiothérapie ou radiothérapie​.

Cette décision représente une avancée notable, car elle élimine la nécessité d’attendre que le droit à l’oubli s’applique (5 ans après la fin des traitements) ou de vérifier l’éligibilité à la grille de référence AERAS. Contrairement à la convention AERAS, qui impose des limites d’âge (71 ans) et de montant d’emprunt (420 000 €), la mesure de la CNP ne semble pas restreinte par ces critères. Cela permet aux emprunteurs de bénéficier d’une assurance à tarif normal, quelle que soit la durée ou le montant de leur crédit​.

Cependant, il est important de rappeler que cette offre de la CNP s’applique principalement aux contrats de groupe commercialisés par des banques partenaires, telles que la Banque Populaire, la Caisse d’Épargne, la Banque Postale et BoursoBank.

Si ces contrats facilitent l’accès à l’assurance, ils ne garantissent pas nécessairement les meilleures conditions tarifaires. En effet, les contrats de groupe sont basés sur une mutualisation des risques, ce qui peut entraîner des tarifs plus élevés que ceux proposés par des contrats individuels en délégation d’assurance​.

De plus, bien que la CNP ne demande plus de surprime ni n’impose d’exclusions pour le cancer du sein, d’autres limitations peuvent subsister dans les contrats, telles que des exclusions pour les affections dorsales ou psychiques, une limitation sur les indemnisations (garantie indemnitaire), absence de couverture en cas d’invalidité partielle….

En sollicitant un courtier assurance emprunteur, vous pourriez donc tirer le meilleur de tous les systèmes.

Rappelons que pour les personnes ayant déjà un prêt en cours avec la CNP, aucune modification automatique des contrats existants n’est prévue. Les emprunteurs doivent entreprendre eux-mêmes des démarches pour bénéficier des nouvelles conditions, notamment en résiliant leur contrat actuel pour souscrire à une nouvelle assurance sans surprime​.

Une analyse approfondie des conditions de chaque contrat reste essentielle pour garantir les meilleures protections et optimiser les coûts.

 

La Loi Lemoine et la suppression du questionnaire santé

La Loi Lemoine, entrée en vigueur en juin 2022, a profondément modifié les règles concernant l’assurance emprunteur, notamment en ce qui concerne le questionnaire de santé.

Les anciens malades du cancers peuvent, depuis cette date, adhérer à une assurance emprunteur sans avoir à remplir de questionnaire médical.

Pour bénéficier de cette suppression, il faut respecter trois conditions cumulatives :

  • Le montant assuré (c’est-à-dire la part de l’emprunt couverte par l’assurance) ne doit pas dépasser 200 000 € par personne
  • Le prêt doit être entièrement remboursé avant le 60e anniversaire de l’emprunteur
  • Le prêt immobiliers doit être à usage d’habitation ou à usage mixte (habitation et professionnel).

Dès lors que le questionnaire santé est évité, toutes les portes restent ouverte malgré l’antécédent de cancer.

Cela signifie basiquement que malgré un cancer, même récent, vous pourrez accéder aux garanties d’assurance demandée par la banque pour l’octroi d’un crédit :

  • Garantie Décès (DC): Si l’emprunteur décède, l’assurance rembourse le capital restant dû à la banque. Les proches n’ont donc pas à rembourser le prêt
  • Garantie Perte Totale et Irréversible d’Autonomie (PTIA): Si l’emprunteur devient totalement invalide et dépendant d’une autre personne pour les actes de la vie quotidienne, l’assurance rembourse le prêt
  • Garantie Invalidité Permanente Totale (IPT): Si l’emprunteur est invalide à plus de 66 % et ne peut plus travailler, l’assurance prend en charge le remboursement du prêt. Suivant le contrat vous aurez un garantie IPT en capital ou en rente
  • Garantie Invalidité Permanente Partielle (IPP): Si l’emprunteur est invalide entre 33 % et 66 % et ne peut plus exercer pleinement son activité, l’assurance rembourse une partie des mensualité du crédit
  • Garantie Incapacité Temporaire de Travail (ITT) Si l’emprunteur est en arrêt de travail temporaire (maladie, accident) et ne peut pas travailler, l’assurance prend en charge les mensualités jusqu’à sa reprise.

 

Réduire les délais d’accès grâce à une délégation d’assurance

Lorsque l’on évoque le cancer et l’assurance emprunteur, on évoque encore en 2025, des surprimes délirantes ou l’impossibilité d’accès à un couverture.

Dans les faits, cela fait penser aux emprunteurs que tant qu’ils ne bénéficie pas d’un dispositif, ils risquent de payer le prix fort sur leur cotisation ou alors qu’ils vous systématiquement subir un refus d’assurance prêt immobilier.

Courtier spécialisé dans les risques aggravés de santé, nous trouvions des solutions d’assurance bien avant la mise en place du droit à l’oubli ou de la Loi Lemoine.

Bien souvent, les médias ont fait la une avec des impossibilité d’accéder au crédit. Mais n’était pas parce les personnes sollicités ne s’étaient pas adresser à des experts du domaine.

Depuis longtemps la délégation d’assurance permet de réduire les délais d’accès à l’assurance suite à un cancer mais aussi le niveau de surprime ou d’exclusion.

Bien entendu il faut savoir selon le cancer cibler la bonne compagnie car c’est ainsi que cela fonctionne.

Parfois il faudra souscrire l’assurance groupe de la banque, parfois il faudra éviter sous peine de complexifier le dossier.

En résumé assurer un antécédent de cancer dans le cadre d’un crédit est un métier et il n’est pas à la portée du tous.

Voici par cancer quelques indications sur les possibilités d’assurance. il s’agit là de réponse de médecin conseil qui sont données « en moyenne ». Chaque emprunteur ayant sa situation personnelle (ancienneté du cancer, âge, durée d’emprunt,…), il conviendra de faire étudié son dossier avant de se faire soit même une idée qui ne correspond très régulièrement pas à la réalité de ce qui est faisable.

Cancer du sein

L’assurance emprunteur pour un cancer du sein dépend de plusieurs facteurs : le stade de la maladie, le type de cancer (hormono-dépendant, triple négatif), et la présence ou non de métastases. Si le cancer a été dépisté précocement et traité avec succès, une couverture peut être obtenue avec une surprime modérée après 2 à 5 ans de rémission. En cas de cancer avancé, des exclusions (invalidité, incapacité temporaire de travail) ou un refus peuvent survenir.

Cancer de la prostate

Pour le cancer de la prostate, le score de Gleason, le taux de PSA, et le stade (localisé ou étendu) sont déterminants. Un cancer localisé et bien traité (prostatectomie, radiothérapie) peut permettre une assurance avec surprime légère après 1 à 3 ans. En cas de cancer avancé ou métastasé, l’assurance peut être refusée ou octroyée avec de fortes exclusions en ITT/IPT.

Cancer du poumon

Le cancer du poumon est l’un des plus compliqués en matière d’assurance emprunteur. Même en cas de rémission, les risques de rechute sont élevés. La plupart des assureurs imposent des refus ou des exclusions importantes. Si le cancer est dépisté très tôt et traité avec succès, une couverture peut être envisageable après plusieurs années, mais avec des surprimes très élevées. Elles sont généralement exprimée en pourmillage.

Cancer colorectal

Les cancers colorectaux localisés, traités par chirurgie et sans métastase, peuvent donner accès à l’assurance après 2 à 3 ans de rémission avec une surprime. Si le cancer était avancé ou si des traitements lourds (chimiothérapie, radiothérapie) ont été nécessaires, des exclusions sont possibles. Un refus peut être envisagé en cas de risque élevé de rechute.

Cancer de la peau (mélanome)

Le pronostic d’un mélanome dépend de sa profondeur (indice de Breslow) et de son stade. Les mélanomes in situ peuvent permettre une couverture rapide, souvent sans surprime significative. Pour les formes invasives, une surprime est généralement imposée, et des exclusions d’invalidité peuvent s’appliquer. Les cancers de la peau non mélanocytaires (basocellulaires) sont moins problématiques.

Leucémies

Les leucémies (aiguës ou chroniques) sont considérées comme des cancers à haut risque. En cas de rémission prolongée (5 ans pour les formes aiguës), une couverture peut être envisageable avec des surprimes forte et des exclusions sur la couverture incapacité invalidité. Les leucémies chroniques imposent souvent des refus d’assurance en raison de la nature évolutive de la maladie.

Cancer du foie

Le cancer du foie (carcinome hépatocellulaire) présente un risque élevé de rechute et de mortalité, surtout s’il est associé à une cirrhose ou une infection hépatique chronique. La plupart des assureurs refusent la couverture, sauf en cas de rémission complète depuis plus de 5 ans et sans complications sous-jacentes. Des surprimes très élevées et des exclusions importantes sont à prévoir.

Cancer de la thyroïde

Le cancer de la thyroïde est souvent associé à un bon pronostic, notamment les formes papillaires et folliculaires. Une couverture peut être obtenue rapidement, parfois avec une surprime minime, surtout si une thyroïdectomie totale a été pratiquée sans complications. Les cancers médullaires ou anaplasiques sont plus risqués, impliquant des exclusions.

Cancer des ovaires

Le cancer des ovaires est souvent découvert à un stade avancé, ce qui complique l’accès à l’assurance emprunteur. En cas de rémission durable (plus de 5 ans), une couverture peut être obtenue avec des surprimes significatives. Des exclusions sur l’invalidité et l’incapacité temporaire sont fréquentes. Le droit à l’oubli peut s’appliquer 5 ans après la fin des traitements en l’absence de rechute.

Lymphomes (Hodgkin et non-Hodgkin)

Les lymphomes de Hodgkin ont un bon pronostic, permettant souvent une couverture avec surprime après 2 à 5 ans de rémission. Les lymphomes non-Hodgkiniens, plus variés, peuvent entraîner des refus ou des exclusions en fonction de la gravite et des traitements nécessaires. La majorité des assureur en délégation pratiqueront la surprime en pourmillage sur les couverture décès PTIA et un pour pourcentage sur l’ITT et l’IPT.

Cancer des testicules

Le cancer des testicules, souvent diagnostiqué chez les jeunes hommes, bénéficie d’un excellent pronostic, notamment pour les formes séminomateuses. Une assurance peut être obtenue rapidement, avec ou sans surprime, après 1 à 2 ans de rémission. Pour les cancers non-séminomateux ou en cas de métastases, les surprimes sont plus importantes et des exclusions peuvent s’appliquer.

 

 

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